Association Amie de l'Automobile Ancienne

de Grenoble

Du Puy en Velay à Gergovie 15 et 16 juin 2019

Du Puy en Velay à Gergovie

15 et 16 juin 2019

C’est sous une météo menaçante qu’a débuté en ce samedi 15 juin 2019 la seconde édition du rally du Puy en Velay qui doit mener les 16 équipages présents jusqu’à Dore l’église proche de la Chaise Dieu en Haute Loire, en passant par le plateau de Gergovie.

Le parcours de liaison qui a amené les 32 passionnés de Grenoble au Puy en Velay a permis de regrouper l’ensemble des acteurs de cette manifestation dans la ville sainte sans encombre, malgré quelques orages du côté de Saint Etienne.

La pluie faisant son apparition dans la soirée de vendredi empêchera les pilotes et leurs accompagnateurs de profiter de « Puy de Lumière » la nouvelle attraction ponote de cet été.

Il est 8 h 15 ce samedi lorsque les premiers moteurs vrombissent pour emmener les équipages en direction de la vallée de l’allier.

Les brouillards matinaux se dissipent rapidement pour laisser la place à un ciel couvert mais lumineux permettant de découvrir les plateaux volcaniques du Velay avant de plonger vers l’allier et sa vallée encaissée et sinueuse.

Après presque deux heures de conduite « volcanique » (dykes, puys, lacs, orgues, bombes…), la chapelle de Saint-Julien-des-Chazes donnera l’occasion à la troupe mécanisée de se regrouper après la crevaison lente de la Lancia de Claude, qui en profitera pour faire réparer sa roue auprès d’un garagiste très disponible. La photo de famille sera au rendez vous.

La seconde partie de la matinée amènera l’ensemble de la caravane jusqu’à Issoire après une petite halte à Vieille-Brioude ou les patrons de la pizzeria du val d’allier accueillerons pilotes et co-pilotes avec beaucoup de chaleur.

Dernière partie de matinée sous la pluie pour arriver jusqu’au restaurant Le Petit Roseau situé juste à côté de la gare d’Issoire où une formidable surprise nous attendais. Un accueil enthousiaste pour permettre aux 16 voitures de prendre place, une cuisine raffinée et délicate, pleine de saveurs multiples et un service de grande qualité nous permettant de reprendre la route dès 14 H comme prévu. Bravo à l’équipe de ce lieu à découvrir.

 Direction Clermont-Ferrand et l’aventure Michelin. C’est en passant par Murol puis Saint Nectaire et les plateaux volcaniques à la végétation désertique que nous reviendront tranquillement vers la cité du pneumatique.

16 H : l’heure du rendez-vous avec Bibendum. Nous n’aurons perdu que 2 équipages dans les méandres de Clermont-Ferrand ; les deux voitures égarées arriveront juste pour la bonne heure et la visite du musée qui enthousiasma tous les belligérants, avant que de reprendre le volant de leurs bolides fendant l’air et de rejoindre le pied du plateau de Gergovie sous les rayons d’un soleil devenu presque estival décidé à nous accompagner pour fêter notre entrée dans l’histoire de la Gaule.

Hôtel vue imprenable sur le plateau de Gergovie et un magnifique couché de soleil sur le Puy de Dôme.

Soirée sur le plateau de Gergovie constituant un oppidum arverne, et un belvédère unique sur les volcans d'Auvergne, la Limagne des Buttes et le bassin de Clermont-Ferrand, précédée d’une vingtaine de kilomètres au travers de la campagne auvergnate jusqu’au restaurant la Hutte disposant d’une vue imprenable sur la vallée et ses lumières du soir. Nous sommes au pied du monument aux trois colonnes surmonté d’un casque « presque » gaulois, dédié à la victoire de Vercingétorix.

Le dimanche n’est pas de tout repos, car après un solide petit déjeuner, il est temps de reprendre les routes sinueuses du Puy de Dôme et de se diriger vers la vallée de la Dore en passant par Saint-Germain-L’Hermes, où le camping Saint Eloy et son couple de propriétaire forts accueillants nous permis une halte de quelque 45 minutes avant que de rejoindre Dore l’Eglise et la Dorette où le restaurant le Ripailleur nous a régalé de ses plats traditionnels.

C’est la fin de notre périple et les 32 acteurs de cette aventure automobilesque ont semblé gouter cette ballade auvergnate qui s’est achevée par un zeste de mécanisation sur …une anglaise bien sûr !

Une belle ballade, tout à la fois, bucolique, industrielle, champêtre, gastronomique et mécanique. Une ballade qui fleure bon la voiture ancienne.

Quel beau pays que ce pays de France !

Nicolas NICOLAIDES, Président